Vendredi 28, 20h00 :
CHORON DERNIERE,
de Pierre Carles (en présence du réalisateur), documentaire sur Choron, créateur de Hara Kiri Hebdo et Charlie Hebdo, un personnage à contre-temps et satirique.
Synopsis: Georges Bernier est mort le 10 janvier 2005 à 75 ans. Les quelques articles nécrologiques parus dans la presse française ont insisté sur le caractère scatologique de son humour et l’aspect provocateur du bonhomme. Personne ne rappelait l’essentiel, à savoir qu’avec lui, c’est non seulement l’un des grands patrons de la presse française (Hara Kiri Hebdo et le Premier Charlie Hebdo) qui disparaissait mais également un artiste à part entière, unique en son genre : le professeur Choron, agitateur professionnel et carriériste de la subversion.
« Le professeur Choron était un gentleman déguisé en salaud. Il a passé sa vie à rire avec talent d’une société de salauds déguisés en gentlemen »
Yann Kerninon, collaborateur du professeur Choron au mensuel Zoo.
Vous ne connaissez pas le Prof. Choron? quelques vidéos d’anthologie…
http://www.dailymotion.com/relevance/search/+professeur+choron
21h30
QUATUOR DE SAXOPHONES DU CONSERVATOIRE DE LAUSANNE
Jonas Frossard, Valentin Conus, Jean-Valdo Galland, Kevin Juillerat
Petit aperçu du répertoire pour quatuor de saxophones à travers un classique du genre : le Quatuor de Florent Schmitt, une pièce créée cette année : “Revma” du compositeur argentin Luis Naón et un peu de très vieille musique.
CONVULSIF BIG BAND (us-ch),
Kalashnikov Rock, Panzer Jazz, Post-Industriel Bazooka.
Plusieurs batteries, basses, guitares, toutes sortes de meubles de jardin et les musiciens respectifs sont acceuillis sur scène par le chef d’orchestre Benjamin Plüss avec son CONVULSIF BIG BAND. Ensemble, ils font – si l’on veut – de la musique. Mais de la musique forte, violente, bruyante accompagnée par un dispositif scénique mélangeant effets industriels et accompagnement visuels des plus CONVULSIFS, décidément. Donc, en gros c’est un hypothétique triangle des Bermudes entre John Zorn du temps de Naked City, la musique industrielle des jeunes Einstürzende Neubauten et les Freddy les Griffes de la nuit !
22h30:
POST-PORN CINEMA,
Forcément autre, sans chattes a baiser, ni cumshots, ni toute cette merde dont internet et le kiosque en bas de chez vous sont bourrés et consommés quotidiennement. Le post porno est politique, explicite et surtout pas macho! Ici il n’y a pas de public mâle à conquérir bite à la main. Les regards et les plaisirs sont féminins, homos, lesbiens ou trans et les plans tout sauf mécaniques comme si filmés par un boucher idiot en manque de domination. Cette série de courts et moyen métrages est une première Lausannoise. Longue vie au Post Porno! (Interdit aux moins de 18 ans!)
Julia Ostertag, Under the red umbrella, 2009, 15 min, engl sub //
Frank – Peter Lenze Der Pfandlaie” (“The Pawn Layman”), 2007, 5 min, Fr sub.
Dans un magazin desert un jeune homme ansieux essaie de revendre ses toys au proprietaire dedaigneux, il a une dette a payer…
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Johan Planefledt, Incubus, 2009, 10 min, son-sans dialogues
Dans un décor Tarkovskien, entre rythe et plaisir une femme evoque un cochemar.
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Phil Rouge, 120 secondi, 2008, 2 min, son-sans dialogues
Des plans fixes, des regards intenses, un portrait immobilisant dans l’intimité du bondage.
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Vena Verago, Case 1112, 2008, 5min
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Costes, Deadly Gasses on Tokyo, 2005, 30 min, son-sans dialogues
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Une chambre, une camera qui fait et défait son focus, l’absence d’une personne et l’obsession de sa fantaisie. Intense comme on l’aime, Costes nous montre une intimité sans complexes ni paiettes.
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